2 mai 2016

Jean-François Bory

Jean-François Bory est né en 1938 à Paris. Il a passé son enfance et son adolescence en Asie du Sud-Est. Successeur infidèle des avant-gardes des années 1920, d’Apollinaire à Tzara, animateur actif des mouvements artistiques et littéraires dans les années 1970, Jean-François Bory a fini par imposer un style qui n’appartient qu’à lui-même. Il est une figure historique de la poésie contemporaine internationalement connue. Dans son impressionnante bibliographie, citons Post-Scriptum (Losfeld, 1970), Un auteur sous influence (Flammarion, 1986), Pas tout le même jour (Flammarion, 1988), Pound provisoirement posthume (Spectres Familiers CIPM, 1998), L’auteur, une autobiographie (L’Olivier/Seuil, 2001), Anthologie Provisoire (Al Dante, 2002)…

Jean-François Bory was born in 1938 in Paris. He spent his childhood and adolescence in Southeast Asia. Faithless successor of the vanguards of the 1920s, from Apollinaire to Tzara, active animator of artistic and literary movement in the 1970s, Jean-François Bory ended up imposing a style that belongs only to himself. It is a historical figure of the internationally known contemporary poetry. In his impressive bibliography include Post-Scriptum (Losfeld, 1970), Un auteur sous influence (Flammarion, 1986), Pas tout le même jour (Flammarion, 1988), Pound provisoirement posthume (Spectres Familiers CIPM, 1998), L’auteur, une autobiographie (L’Olivier/Seuil, 2001), Anthologie Provisoire (Al Dante, 2002) …

trAce 006 – CD – 1998
Cardboard sleeve

Game Over

 

1. La peste (Kunsthalle Bern, 1967)
2. Des journées dans les virages (Paris Beaubourg, 1981, Polyphonix)
3. Bientôt le livre
4. Merci…
5. L’Auteur
6. Hommage à Pavlov
7. Errata
8. Le second tombeau de Maïakovski
9. La bourse
10. Poème Copie
11. Liberté jocrisse ton nom
12. Countdown (Réédition du LP de 1985)

Bonus track
13. Abracadada (enregistrement “live and drunk”, VAC, été 1998)
Patrick Müller : électrosonic

trAce 005 – CD – 1998
Cardboard sleeve

Jean-François Bory/Patrick Müller

La fabrication du crépuscule

 

1. La fabrication du crépuscule

Jean-François Bory : texte, voix
Patrick Müller : electrosonic

Réédition de cette pièce créée pour l’ouverture du 2e festival de poésie international de Cogolin, le 6 juin 1985.

trAce 009 – CD – 1999
8 flaps cardboard sleeve

Julien Blaine/Jean-François Bory/
Bernard Heidsieck/Joël Hubaut

3>CONTRE<1

1. Quelques poèmes métaphysique – Julien Blaine. Étienne Brunet : Clarinette basse.
2. Sisyphe (passe partout n°25) – Bernard Heidsieck. Avril 1977.
3. Mondial 98 – Jean-François Bory.
4. Big Band – Jean-François Bory.
5. PutPut – Joël Hubaut. Réalisation : Olivier Talouarn pour la Station MIR.
6. Poème métaphysique – Julien Blaine. Étienne Brunet : Clarinette basse.
7. ABC – Jean-François Bory.
8. Calmar – Julien Blaine. Musique, réalisation : Guillaume Loizillon.
9. Claustrophobie – Julien Blaine. Christine Cross : Violon.
10. Depuis le matin l’Auteur – Jean-François Bory. Thierry Müller : Piano.

Réalisation : Patrick Müller pour L’orchestre inachevé.
Production : L’orchestre inachevé, 1999.
Graphisme : Thierry Müller.

« Dans l’introduction de l’ouvrage Poésie Sonore Internationale d’Henri Chopin, William Burroughs note que “les démarcations qui séparent la musique de la poésie sont entièrement arbitraires” et que “la poésie sonore est exactement conçue dans le but de briser ces catégories, afin de libérer la poésie de la page imprimée, sans pour autant en éliminer de façon dogmatique la commodité”. On ne saurait mieux dire pour décrire le travail des quatre poètes compilés sur ce double CD pour moitié Rom. Le son des textes lus y est rendu “concrètement visible afin qu’ils soient réellement vus autant qu’entendus”.
Julien Blaine commence par expliquer qu’écrire/lire de la poésie, c’est se substituer à Dieu pour réinventer le verbe, changer l’univers, avant que Jean-François Bory ne lise les hilarants commentaires d’un match de foot où Joyce, aidé par les avants-centres Pound et Lyotard, marque un but métaphore extraordinaire contre Gide, le gardien de la poésie classique bardé de ses genoullières! Avec un humour salvateur (outre l’expérimentation sur la langue, c’est une composante non négligeable de la poésie sonore), cette bande des quatre sonde ses textes et les agite de l’intérieur avant d’en “musiquer” les mots au cours de décapantes lectures-performances.
Totalement indispensable, ce disque offre à écouter une illustration (également visuelle comme dans le film de la lecture de “Vaduz” de Heidsieck dont il existe une version phonographique chez Alga Marghen) de ce que la poésie peut donner lorsqu’elle est arrachée des mains des professeurs et des réacs. » Ph. R., Octopus