2 mai 2016

Various artists

Documents/Collages/Cut-ups/Sampling

12 propositions : Falter Bramnk, Frank Dufour, David Fenech, Groupe d’Essai n°3, Ilitch, Guillaume Loizillon, Pierre-Yves Macé, Markus Muench, Jean-François Pauvros, Laurent Saïet, Radio Wonderland, Hervé Zénouda

L’horizon le plus lointain du document sonore est celui de son big-bang originel : le phonographe. Cette sédimentation sur le support autorise le voyage dans le temps et questionne de façon unique la relation du son et du sens. Le document sonore est hasardeux, fragile, rare, historique, il est aussi plein de bruit, symptôme de sa condition technologique. C’est pour cela qu’il peut faire effraction dans le musical avec une force d’évocation démultipliée : jeux sur la juxtaposition des temporalités, musicalisation de l’événement brut, passage forcé de la voix au chant, et sans doute encore bien d’autres redimensionnements.
12 musiciens s’accaparent le même stock de sons, quelques-uns amènent leur fortune propre, et chacun propose alors un départ vers « le bruit neufs » comme Rimbaud l’avait suggéré. Emprunts, citations, collage, sampling, des mots sont là ; mais aucun ne cerne la multiplicité des images, même si l’on entend parfois le même document au cœur de différentes propositions.
Parmi les sources : Mao Zedong proclame la fondation de la république populaire de Chine. Une intervention policière en banlieue parisienne. Jacques Lacan parle de l’inconscient. Daisy, première chanson interprétée par un ordinateur. Man Ray parle des objets. Collectage de chanson française, 1913. Collectage musique des Indiens d’Amérique, 1937. Marcel Duchamp, Guy Debord,…

The phonograph is the original big bang, the lost horizon of the sound document. this sedimentation, regarding the medium, imples a form of time travel and questions in a unique way the relation between sound and meaning. The sound document is hazardous, fragile, rare, historical, it is also full of background noise, A symptom of its technological form of expression. In that way it can brake into music with a low profile power of evocation: playing with the juxtaposition of temporalities, A musical transformation of the original event, the passage from speaking to singing voice, and without doubt many others configurations may be present.
12 musicians start off with the same sound basis, some bring their own documentary source, and then each one proposes a departure towards a « new noise » as Rimbaud had, in his time, suggested. borrowings, quotation, cut up, sampling, words, all participate: but no one element determines the multiplicity of the images, even if we can sometimes hear the same document in the heart of various propositions.
Some sources: Mao Zedong proclaiming the founding of the People’s Republic of China. A police intervention in Paris suburbs. Jacques Lacan talk about unconscious. Daisy, first song interpreted by a computer. Man Ray talk about objects. Collected French son, 1913. Collected music of the American Indians, 1937. Marcel Duchamp, Guy Debord,…


trAce 026 – CD – 2007
4 pages booklet

Hervé Zénouda – There is an object
Falter Bramnk – Dérive contrôle
Guillaume Loizillon – China pop
Radio Wonderland – Against the objects’
Jean-François Pauvros – Trash’
Laurent Saïet – Across the Indian frontier’
David Fenech – Nothing is really useless
Groupe d’Essai n°3 – L’intrus
Pierre-Yves Macé – Edgar’s speech
Markus Muench – Alien Invasion
Frank Dufour – Flo-S  2’15’’
Ilitch – Les promeneurs Duchamp de Mars

Post-minimalism

4 countries / 19 composers

Belgium: Yannick Frank/Olivier Pé. China: Fathmount, Yan Jun. France: Pierre Yves Macé, Hervé Zénouda. USA: Dan Becker, Istvan Peter B’Rack, Ryan Brown, Nick Didkovsky/Kevin Gallagher, Alphonse Izzo, John King, Josh Millrod, Marco Oppedisano, Steve Peters, Belinda Reynolds, Dean Rosenthal, Eric Schwartz.

En se concentrant, au début des années 1960, sur les éléments premiers du langage musical, le minimalisme a remis au cœur des préoccupations des musiciens à la fois la pulsation et un centre d’attraction tonal, ainsi qu’une attention pour la perception et la communication avec l’auditeur.
Malgré les dérives néo-classiques, le minimalisme a été un mouvement progressiste qui a permis de poser plusieurs questions centrales pour la musique actuelle : relations entre musique savante et musique populaire, entre musique occidentale et musiques du monde, entre musique technologique et musique instrumentale. Il a également posé de nouveaux rapports au temps.
Qu’en est-il aujourd’hui, trois générations plus tard ?
Nous avons demandé à plusieurs compositeurs de différents pays (contactés via « myspace.com ») une pièce témoignant de cet héritage.
En voici le résultat.

At the beginning of the 1960’s, minimalism’s focus on the elementary units of musical language brought once again to the forefront such elements as the beat, tonal attraction, and the perception of (and communication with) the listener.
Despite some neo-classical drifts, minimalism was a progressive movement that brought to light several important issues for contemporary musicians: the relationship between academic and popular music, between occidental and world music, and between technological and instrumental music. Minimalism also pointed to a new relationship with time.
What is the picture today, forty years later?
We asked several musicians from different countries (we contacted them through « myspace.com » website), to compose a work showing the legacy.
Here they are.


trAce 024 – 2CD – 2007
8 pages booklet

CD 1
Eric Schwartz – Thunk… A ghost story – USA
Steve Peters – Ancestral Memory – USA
Nick Didkovsky/Kevin Gallagher (arr.) – I kick my hand – USA
Belinda Reynolds – Over and Out – USA
Yan Jun – kitchen performance 2 – China
Ryan Brown – Banksy – USA
Pierre Yves Macé – Trio – France
Alphonse Izzo – Shibuya crossing – USA

CD 2
Marco Oppedisano – Steel Sky – USA
Dan Becker – Gridlock  – USA
Istvan Peter B’Rack
– Decantur  – USA
John King
– Rubai.13 (from Book of Rubai’yat)  – USA
Fathmount
– Rendering Harmonics – China
Olivier Pé et Yannick Frank
– Piragua – Belgium
Dean Rosenthal
– Underpinnings  – USA
Hervé Zénouda
– Mercredi 19 Janvier, 8 h 30  – France
Josh Millrod
– Dracula Dreams – USA

Un hommage à Moondog / A Tribute By …

18 artists: Norman Bambi, Jean-Jacques Birgé, Mami Chan, Dragibus, David Fenech, Groupe d’essai 3, Ilitch, Konki Duet, Stephan Lakatos, Guillaume Loizillon, Markus Muench, Xenia Narati, Les productions de L’invisible, Pusse, Joseph Racaille, Laurent Saïet, Samon Takahashi, Hervé Zénouda.

Pionnier du ‘cross over’ entre les frontières stylistiques, la musique de Moondog puise son inspiration dans des genres très variés (influences médiévales : canons, passacaille, rondes…, de jazz et de musiques traditionnelles : des Caraïbes, des Indiens d’Amérique…) tout en gardant un style immédiatement reconnaissable.
Compositeur, musicien de rue, créateur de ses propres instruments, Moondog a influencé de manière souterraine de nombreux compositeurs contemporains.

« Réunis par un label français, les protagonistes d’Un hommage à Moondog tentent de se réapproprier ce singulier héritage. Le projet est périlleux, […] il tient pourtant la route : Rythmé par de courtes interventions parlées de Moondog lui-même, il mêle les excellentes contributions d’instrumentistes en liberté (M. Muench, X. Narati…) et de membres actifs de l’internationale underground (H. Zénouda, Konki Duet, D. Fenech, S. Takahashi…). » Richard Robert. Les Inrockuptibles (2006)

« Entrecoupé de brèves séquences ou le musicien répond en 1971 à quelques questions de Saul Smaizys pour Radio Triade, à Chicago, cet album regorge de petites merveilles, comme une série de chansons arrangées et traduites en français (Les Productions de L’Invisible), Heimdall fanfare nappé de guitares grâce à Laurent Saiet, All is loneliness perçu à la manière d’un mantra par David Fenech ou encore Pigmy pig dans un arrangement très Residents (Dragibus). […] G. Loizillon offre un élégant Tribal tribute pour balafon et électronique tandis que le violoniste Markus Muench reprend un canon à 5 voix de Moondog, dont les accords sont répétés et ralentis, à la manière de Pachelbel dans Discreet music d’Eno… » Franck Mallet. Classica-Repertoire (2006)


trAce 022 – CD – 2005
8 pages booklet

Moondog* – « Birth »
Les Productions de L’invisible – All is loneliness pour moi
Guillaume Loizillon – Tribal tribute
Markus Muench – Street-Pow-Wow
Pusse – Les armes du chien lune
Moondog* – « Childhood »
Hervé Zénouda – A man on the moon
Laurent Saïet – Heimdall Fanfare/Fujiyama
Moondog* – « Percussion »
Stephan Lakatos – 5/4 Snaketime Rattle
Moondog* – « All is loneliness »
David Fenech – All is loneliness
Groupe d’essai n°3 – Black Night
Moondog* – « Mind »
Konki Duet – Tree trail
Dragibus – Pygmy pig
Moondog* – « I had a dog… »
Joseph Racaille – Gergovie : Ambrioris – Un village gaulois – Près de Gervovie
Jean-Jacques Birgé – Young Dynamite
Moondog* – « Immortality »
Xenia Narati – Fleur de Lis
Ilitch – Dogmood
Mami Chan – Kolo Kolo Moon
Moondog* – « Beethoven of the beat »
Samon Takahashi – Frankanon introduction of tap trees against the torisa message
Norman Bambi – Moon, Run, Dog, Catch
Moondog* – « Poèmes »
Les Productions de L’invisible – Ceux qui inventent…

*Interview of moondog by Saul Smaizys, made around 1971, in chicago for radio triade.
Many thanks to Thomas Heinrich for his support and his many contacts.
Thomas Heinrich leads the official website of Moondog

trAce 009 – CD – 1999
8 flaps cardboard sleeve

Julien Blaine/Jean-François Bory/
Bernard Heidsieck/Joël Hubaut

3>CONTRE<1

1. Quelques poèmes métaphysique – Julien Blaine. Étienne Brunet : Clarinette basse.
2. Sisyphe (passe partout n°25) – Bernard Heidsieck. Avril 1977.
3. Mondial 98 – Jean-François Bory.
4. Big Band – Jean-François Bory.
5. PutPut – Joël Hubaut. Réalisation : Olivier Talouarn pour la Station MIR.
6. Poème métaphysique – Julien Blaine. Étienne Brunet : Clarinette basse.
7. ABC – Jean-François Bory.
8. Calmar – Julien Blaine. Musique, réalisation : Guillaume Loizillon.
9. Claustrophobie – Julien Blaine. Christine Cross : Violon.
10. Depuis le matin l’Auteur – Jean-François Bory. Thierry Müller : Piano.

Réalisation : Patrick Müller pour L’orchestre inachevé.
Production : L’orchestre inachevé, 1999.
Graphikremix : Thierry Müller.

« Dans l’introduction de l’ouvrage Poésie Sonore Internationale d’Henri Chopin, William Burroughs note que “les démarcations qui séparent la musique de la poésie sont entièrement arbitraires” et que “la poésie sonore est exactement conçue dans le but de briser ces catégories, afin de libérer la poésie de la page imprimée, sans pour autant en éliminer de façon dogmatique la commodité”. On ne saurait mieux dire pour décrire le travail des quatre poètes compilés sur ce double CD pour moitié Rom. Le son des textes lus y est rendu “concrètement visible afin qu’ils soient réellement vus autant qu’entendus”.
Julien Blaine commence par expliquer qu’écrire/lire de la poésie, c’est se substituer à Dieu pour réinventer le verbe, changer l’univers, avant que Jean-François Bory ne lise les hilarants commentaires d’un match de foot où Joyce, aidé par les avants-centres Pound et Lyotard, marque un but métaphore extraordinaire contre Gide, le gardien de la poésie classique bardé de ses genoullières! Avec un humour salvateur (outre l’expérimentation sur la langue, c’est une composante non négligeable de la poésie sonore), cette bande des quatre sonde ses textes et les agite de l’intérieur avant d’en “musiquer” les mots au cours de décapantes lectures-performances.
Totalement indispensable, ce disque offre à écouter une illustration (également visuelle comme dans le film de la lecture de “Vaduz” de Heidsieck dont il existe une version phonographique chez Alga Marghen) de ce que la poésie peut donner lorsqu’elle est arrachée des mains des professeurs et des réacs. » Ph. R., Octopus

Vanités

24 artistes – musiciens, poètes, Photographes, graphistes… – réunis sur un même concept : La réactualisation de l’exercice, fin de siècle, de la Vanité. Dragibus, Mami Chan, Pierre Barouh, Zig Rag Orchestra, Ramuntcho Matta, Loulou Picasso, V.M.T, Lari Flash…
24 artists – musicians, poets, photographers,  graphic designers.… – around a same concept : A new lecture of the old exercice of ‘Vanity’. Dragibus, Mami Chan, Pierre Barouh, Zig Rag Orchestra, Ramuntcho Matta, Loulou Picasso, V.M.T, Lari Flash…


trAce 004 – CD – 1997
8 flaps cardboard sleeve

Dragibus – Micro-vanité 1
Jean-Pierre Bedoyan – Dying museum
Olivier Deparis – Attends-moi
Benjamin Ritter – Love and worms
Guillaume Loizillon – Fleurs et insectes
D.D.P.M Factory – L’Élite
Jean-François Bory – Seulement
Pascal Giovanelli – À celle qui est trop gaie
Laurent Saïet – La mort libère les ombres
Dragibus – Micro-vanité 2
Pierre Barouh – Andantino
Big Mini – Les Choses bizarres
Étienne Brunet/Zig Rag Orchestra – La Nuit de Moscou
L’Orchestre inachevé – Le Désespoir des singes
Mami Chan – Nature morte
Ramuntcho Matta – Tu sais, tu sais
Julien Blaine – Les Pages mortes
Hervé Zénouda – Le Diable probablement
Dragibus – Micro-vanité 3

GRAPHISME/GRAPHISM
Thierry Müller – La Foire aux vanités, collages.
M. Osawa San – Kryon doll. Photo : Shinju Miyasaki.

Les 20 ans de Radio Libertaire

Poésie du 3e millénaire n°2

20 artistes : Julien Blaine, Michel Bulteau, Jacqueline Cahen, Gilles Cabut, Julien d’Abrigeon, Jacques Demarcq, Charles Dreyfus, Zoé Faget, Esther Ferrer, Georges Hassomeris, Anne James Chaton, Jean-Jacques Lebel, Christophe Manon, Jean Monod, Patrick Müller, Alain Robinet, Laurent Saïet, Oscar Septembre, Antoine Simon, Cosima Weiter.


Les 20 ans de Radio Libertaire
DCC12 – 2CD – 2001

CD1.
1. Alain Robinet
2. Esther Ferrer
3. Antoine Simon
4. Charles Dreyfus
5. Anne James Chaton
6. Michel Bulteau
7. Jean-Jacques Lebel
8. BOXON (Cosima Weiter, Julien d’Abrigeon, Gilles Cabut, Georges Hassomeris, Christophe Mano)
9. Jacques Demarcq

CD2
1. Jacques Demarcq
2. Jacqueline Cahen
3. Jean Monod
4. Julien Blaine
5. Patrick Müller, Laurent Saïet & Zoé Faget (sur une compilation de Jean-François Bory)
6. Julien Blaine
7. Julien le jeune et Julien l’ancien
8. Julien le jeune

Enregistré en public le 18 avril 2001 aux Instants Chavirés, Montreuil.

Coproduction : trAce label/K’A/Radio libertaire