Description
4 pages cardboard sleeve, 125 x 180 mm.
L’aventure a commencé en 2011, Christian Zanesi directeur artistique de l’INA-GRM a eu l’idée saugrenue de commander à Beatriz Ferreyra et Christine Groult un duo improvisé avec des magnétophones dans le cadre d’un Week-end « retro actif » à la Gaité lyrique de Paris. Beatriz Ferreyra a ressorti son vieux studio analogique des années 70 avec quatre magnétophones Revox, augmentés d’une matrice analogique et d’une boite de synchronisation avec variateurs de vitesse conçues à sa demande. L’utilisation de la bande magnétique est très manuelle, elle met en relation énergétique directe le mouvement du corps avec le son qu’on façonne. Christine Groult, a eu envie de retravailler avec des échantillonneurs mais numériques cette fois ci et de tester les interfaces bon marché actuelles (plusieurs claviers, 2 pads, faders, potentiomètres, pavé tactile X-Y). L’utilisation de l’échantillonneur, outil incontournable des années 90, est très particulière et ludique, elle a tendance à être abandonnée. Or elle permet l’usage du son enregistré avec sa palette sonore singulière et personnelle.
L’interaction entre ces deux technologies très différentes a plu à ces deux compositrices et les a stimulé. Mais elles cherchent avant tout l’expression musicale. Elles ont donc travaillé ensemble à l’élaboration de l’improvisation. Une thématique commune et des images porteuses de sens les guident ensuite à la recherche des corps sonores et vers une configuration des outils de jeu.
Pourquoi deux versions ?
Il leur semblait intéressant de proposer à l’auditeur une expérience : deux improvisations différentes sont proposées à partir donc des mêmes sons, des mêmes dispositifs et de la même thématique mais en permutant les différents moments de la structure et en ajoutant des nouveaux complexes sonores. Qu’en est-il de la perception de ces différences en électroacoustique ?